Que le massacre commence. ( Jake et Aidan )

L'obscurité était absolue et partageait son règne avec le silence qui, de toute évidence, était aussi profond que celui d'un mort. Il était cinq heures du matin et la nuit commençait à faire place à l'aube et son soleil levant. Avery, qui était assis sur un banc étrangement confortable, devant une église, admirait le spectacle. Plus par ennuie que par plaisir pour dire vrai. Il n'appréciait guère ces choses-là qui, pourtant, émerveillent plus d'une personne. Avery n'appréciait que la torture qu'il infligeait à ses victimes, les homicides qui s'en suivaient et, surtout, les viols répétitifs qu'il commettait sur les corps sans vie de ces dernières. C'était jouissif, extraordinaire. Pourtant, seule une poignée de gens connaissaient le plaisir de tuer, d'ôter une vie qui, du plus profond d'elle-même, vous supplie de l'épargner. Mais, malheureusement, toutes ces sensations et tous ces moments-là, le jeune meurtrier ne les vivra peut-être plus. En souhaitant participer au Death Tournament, le meilleur (ou le pire, tout dépend du point de vue de chacun) des tournois jamais organisés, Avery savait que ses chances de rester en vie encore longtemps étaient minces, voire inexistantes. Pourtant, il s'en fichait. De toute façon, tout le monde meurt un jour ou l'autre et jouer au jeu qu'est celui du Death Tournament, c'est juste une éventuelle possibilité de faire avancer l'échéance. S'il meurt, Avery verra sans doute sa vie entière défiler devant ses yeux qui, peu de temps après, seront vides et plongés dans le néant absolu. Ce sera la défonce totale, le meilleur des plaisirs. Le jeune homme, âgé de seulement vingt-quatre ans, en est persuadé.

Le soleil qui, désormais, brillait de mille feux, était majestueux. Le ciel commençait à prendre des teintes bleues et quelques personnes se rendaient dans l'église située face à Avery. Il était neuf heures du matin, la messe de ce dimanche allait bientôt commencer. Comme dirait ces catholiques pratiquants : hallelujah ! Bien sûr, en se rendant dans cette église qui, par ailleurs, se trouvait dans un piteux état, le jeune homme ne comptait pas prier. De toute façon, il ne croyait pas en Dieu et ne comprenait pas pourquoi des gens, quels qu'ils soient, puissent vénérer une personne ou un être qu'ils n'ont jamais vu et qu'ils ne verront peut-être jamais. Son Dieu à lui, c'était le chat à neuf queues, un redoutable fouet dont il ne se séparerait pour rien au monde. À contrecœur, Avery quitta le banc sur lequel il s'était assis bien des heures plus tôt. Puis, il entra dans l'édifice surnommé « la maison de Dieu », le visage masqué par une capuche noire qu'il ne retira pas, même par politesse. Il passa une main dans sa veste en cuir et serra fort son fouet. Avery était excité. Lorsque ses adversaires verraient qu'il se trouve dans cette église à l'aide de leur téléphone GPS, le massacre commencera. L'église entière baignera dans un bain de sang et tous ces fidèles pleureront, crieront et supplieront l'être qu'ils vénèrent tant de venir les aider. Mais, à leur plus grand désarroi, il ne les sauvera pas...

HJ : C'est pas top mais les rps à commencer et moi, ça fait deux. Et puis, de plus, on voit bien que ça fait un bail que j'ai pas fait de rps.

» Merde il est déjà mort. Même pas drôle le type. • AIDAN PIERCE uc
» Jake "One Shot" Swofford