Pei Sona Hanover
Nombre de messages : 374 Date d'inscription : 05/02/2009
Last Resort ♦ SOUNDTRACK: Papa roach ▬ blood brothers ♦ AMBITIONS:
| Sujet: It's over when I say it's over. Jeu 25 Mar - 20:12 | |
| Lorsque l’on doit abattre une cible, il y a quelque chose, une sorte de regard caractéristique qui nous fait comprendre qu’elle attendait ce moment, qu’elle m’attendait moi. J’en ai exécuté des contrats, oh oui, un grand nombre, pour les plus offrants, la triade et autres gros bonnets de la finance. Cependant, je refusais catégoriquement d’abattre un innocent. Hommes et femmes sont égaux à mes yeux, cela ne me dérange pas d’abattre une pourriture de première… mais Dieu sait à quel point la limite que je me fixe est fragile. Le milieu que je fréquente est rempli d’immortalité et d’injustice. Certains n’hésiteraient pas à tuer leur mère pour une liasse de billets, d’autres, vont plus loin de demande à certains assassins d’exécuter une famille entière. Personnellement, je sais que jamais je ne pourrai, jamais je n’oserai. Un contrat, oui, mais pas n’importe lequel.
J’ai commencé il y a… houlà, tellement longtemps. J’ai commencé à me battre vers mes 17-18 ans, dans des petites salles, sous-sols et autres endroits sales des grandes villes. Au fur et à mesure, je gagnai en endurance, en force et en volonté. Frapper un adversaire jusqu’à ce qu’il tombe dans les vapes ne me pose aucun problème. Il y a toujours des illuminés qui vous diront que c’est mal de faire souffrir autrui… mais dans le monde dans lequel je vis, c’est lui ou vous. Je me souviens encore de ma première cible, de mon premier contrat. Un mauvais payeur, trafiquant de drogue italien qui devait des comptes à la mafia Hong-kongaise. Ma peau typée avait était le camouflage parfait. Il n’avait pas vu le danger venir, pourtant, je me trouvais juste derrière lui. Mais je ne suis pas lâche. Le combat dura dix-huit secondes exactement. Je le fit se retourner et lui annonça la nouvelle, il me regarda d’abord d’un air ahuri avant d’essayer de me frapper. Son poing fut stoppait par ma main. Ensuite, je lui brisai le couda à l’aide d’une clé traditionnelle, l’une de celles que l’on apprend dans la rue… mais aussi aux arts martiaux. Après lui avoir pété le bras en trois, mon genou heurta sa mâchoire, puis mon coude sa nuque. À la dix-huitième seconde, la balle lui perfora le crane, laissant au sol sa cervelle et son hémoglobine. Ces gardes ? Partis tirer un coup avec les strip-teaseuses. J’étais ressortie de cet endroit comme j’y été entré.
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